Citation du jour

"Vous ne saurez jamais ce dont vous êtes
capables si vous n'essayez pas."

vendredi 19 novembre 2010

Le Bois du Cazier

Dans le cadre d'un exposé sur la ville de Charleroi, un élève nous a parlé du Bois du Cazier et de sa catastrophe.
Très intéressée, toute la classe s'est mobilisée pour organiser une journée sur le site avec ma collaboration et celle du professeur d'étude du milieu (EDM).

Chaque élève en garde un souvenir mémorable.



Voici un petit résumé de ce que l'on a pu trouver là-bas:

Si aujourd’hui le site du bois du Cazier est un site touristique, il ne l’était pas jusqu’en 19, où un terrible accident tue 262 mineurs.
Ce site était autrefois une mine où bon nombre d’ouvriers travaillaient à extraire le charbon.
Pour ne pas les oublier, nous avons rénové le site et nous avons ouvert un musée.

Sur ce site, nous pouvons voir, deux grandes tours métalliques, qui servaient à descendre et à monter les cages qui transportaient les hommes et le charbon. Ces puits faisaient respectivement 1035m et 1175m de profondeur. En dessous du site, nous avons tout un réseau de galeries situées à des étages différents.  Les plus longues galeries faisaient plus de six kilomètres et traversaient six communes.

A côté, nous avons toute une série de musées.
Le premier est l’espace 8 août 1956 et le Mémorial, espace réservé à la catastrophe où l’on explique la vie des ouvriers et le jour J.


Le second musée est le musée de l’industrie où l’on nous rappelle que Charleroi était l’un des principaux centre d’activité économique en Belgique.


Enfin, le troisième musée est celui du verre où énormément de collections datant de l’antiquité à aujourd’hui nous sont présentées.

Quelques chiffres:
850 personnes travaillaient dans la mine en 1956 mais seulement 700 descendaient dans des « trous » qui ne faisaient pas plus d’1m50 de hauteur et où ils devaient remplir un wagonnet de charbon. Rempli, celui-ci pesait 1 tonne et les ouvriers qui le réceptionnaient devaient le vider en 35secondes.
Le bois du Cazier extrayait 160 000 tonnes de charbon par an. Ce qui fait une moyenne de 580 tonnes par jour.

Les dangers de la mine:
Pour pouvoir extraire le charbon, les mineurs devaient descendre dans des galeries très étroites à plus de 1000m sous terre. Le travaille demande aux mineurs d’utiliser des marteaux et des marteaux-piqueurs qui font énormément de bruit et de poussière. Beaucoup de mineurs mourront de la silicose, problème respiratoire dû à la poussière de charbon qui enflamme les poumons.

En plus de cela, les wagonnets sont très lourds et très difficiles à manœuvrer. Les accidents sont très courants, certains perdent leurs doigts, d’autres se coupent la jambe,… parce que le wagonnet leur a échappé ou est tombé.
Mais le plus dangereux c’est les coups de grisou. Le charbon dégage un gaz naturel. Il suffit de la moindre étincelle pour tout faire exploser.

La catastrophe du 8 août 1956:
À 8h10 un encageur (un ouvrier qui est chargé de poser le wagonnet dans l’ascenseur) demande de remonter les wagonnets. Mais l’un d’eux est mal positionné et tombe. En tombant, il arrache des câbles électriques et une conduite d’huile. L’incendie se propage à vive allure. Sur les 273 mineurs, seuls 13 arrivent à sortir. Les 262 autres sont restés coincés.

1 commentaire:

  1. Originaires de la région de Charleroi, nous sommes particulièrement touchés par cet événement tragique qui a brisé de nombreuses familles du Pays Noir. Ton article met très bien en valeur la nécessité d'entretenir la mémoire des défunts.
    L'équipe filmocafé.

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